Vers un entretien durable des espaces verts
En plus de devoir faire appel à un professionnel pour l’entretien d’un espace vert, il est également nécessaire de faire attention à l’entretien de celui-ci. Désormais, l’utilisation de produit chimique sur les végétaux situés dans des lieux publics. La raison à cela est nombreuse et la loi entend bien se faire entendre sur le sujet auprès de ceux qui ne l’appliquent pas. Cette nouvelle règlementation est effective au sein de la collectivité.
La nouvelle règlementation en quelques lignes
L’entretien espaces verts ne peut plus se faire avec l’utilisation de produit chimique destiné à protéger les végétaux d’éventuelles maladies. Cette règlementation est applicable depuis le 1er janvier 2017. Elle est en phase avec la nouvelle loi qui est relative à transition énergétique par rapport à la croissance verte. De ce fait, il faut trouver une solution verte qui soit accessible à travers le budget alloué à l’entretien des espaces verts. La mise en pratique de cette nouvelle règlementation est un défi de taille, car les lieux publics sont vastes. Cela concerne les forêts, les voiries, les parcs et tous les autres lieux de promenade. Cependant, certains endroits ne sont pas concernés par cette mesure. Il s’agit des terrains de sport et des cimetières. D’autres exceptions sont aussi indiquées au niveau de la loi Pothier. Entre autres, cette loi stipule que si l’utilisation d’un produit est considérée comme dangereuse pour une zone ou un environnement en particulier. Il peut faire l’objet d’une dérogation. Il y a également des produits chimiques dont l’utilisation n’est pas concernée par cette nouvelle loi. Ceux qui sont destinés à l’agriculture bio, présentant un faible risque par rapport à son utilisation, ne sont pas proscrits.
La gestion différenciée, une technique qui marche
La technique de la gestion différenciée consiste à utiliser différentes méthodes en termes de soin pour les végétaux. La méthode est efficace pour ne pas exploser le budget de la collectivité, ce qui en fait une excellente alternative aux produits phytosanitaires. En effet, il est approuvé qu’entretenir manuellement les espaces verts dédiés aux publics demande beaucoup de main d’œuvre. Donc, cela génère beaucoup de dépense. L’idée est donc de faire en sorte que la surface à traiter soit minime. Par exemple, au lieu de tondre l’intégralité d’une pelouse, il est possible de ne faire que le quart de celle-ci. Le reste peut être présenté comme une prairie fauchée qui fleurit de façon naturelle.
Pour que la méthode de gestion différenciée puisse faire son effet, il est souvent primordial de repenser les espaces. Cela passe impérativement par une nouvelle façon de les gérer à travers des méthodes différentes en fonction de chaque parcelle à considérer.
Les nouvelles méthodes en alternative aux produits phytosanitaires
Il y a plusieurs manières d’entretenir un espace vert sans avoir recours aux produits phytosanitaires. Il y a la pratique du désherbage thermique ou mécanique. Elle consiste à utiliser des outils comme la binette, la balayeuse ou la brosse rotative pour éliminer les mauvaises herbes. Autrement, le paillage et l’enherbement sont un bon moyen de limiter l’apparition des mauvaises herbes. L’emploi de l’acide pélargonique est aussi une bonne alternative, c’est un produit qui est validé comme étant bio. Enfin, il y a la pratique de l’écopastoralisme qui vise à faire appel aux animaux herbivores pour jouer le rôle de tondeuse. L’idée est pratique pour enlever régulièrement des plantes envahissantes comme le polygonome.
Les espaces verts urbains de la culture contemporaine ne sont plus seulement considérés comme un élément esthétique, mais aussi comme un facteur de lutte contre la pollution, l’industrialisation et l’anthropisation. Le maintien des espaces verts est un équilibre délicat entre la durabilité environnementale et économique.