Parmi les diagnostics obligatoires dans le cadre de la vente d’un bien immobilier, le diagnostic électrique est exigé pour toute installation âgée de 15 ans et plus. Généralement à la charge du propriétaire, il n’entraîne aucune obligation de travaux, à moins bien évidemment que rien ne mette en danger les futurs occupants.
Dans la mesure où un dysfonctionnement pouvant affecter la sécurité des habitants est constaté, des travaux de réparation sont en effet à envisager. Entre durée de validité, tarifs, certifications et déroulement de la visite technique, découvrez dans cet article tout le nécessaire sur le diagnostic électrique dans le domaine de la vente immobilière.
Utilité du diagnostic électrique
Aussi appelé : « état de l’installation intérieure d’électricité », le diagnostic électrique est un moyen efficace et pratique pour évaluer tous les risques électriques qui peuvent compromettre la sécurité des personnes ainsi que de leurs biens. Celui-ci est régi par le code de la construction et de l’habitation. Idéalement réalisé par des spécialistes à l’image de ceux que vous trouverez sur ce site : https://www.diagimmo-malin.fr/, le diagnostic électricité répond à un besoin de moderniser et de sécuriser le parc immobilier.
À savoir qu’avec des installations défectueuses qui sont passibles d’entraîner des risques d’incendie ou d’électrocution, on peut chaque année compter plus de 80 000 accidents d’origine électrique en sol français. Pour remédier à cette situation, le diagnostic permet de constater les anomalies, de responsabiliser les propriétaires et de faire circuler les informations jusqu’à l’oreille des acheteurs.
À quel moment faut-il réaliser un diagnostic électrique ?
D’une manière générale, le diagnostic électrique s’applique à tous les logements dont les installations électriques ont 15 ans et plus, choisissiez vite un comparateur électricité. Il s’adresse autant aux espaces d’habitation qu’aux dépendances des maisons individuelles comme les piscines, garages, cabanes et les autres.
Si vous désirez vous lancer dans la vente immobilière, sachez que le diagnostic électrique en cours de validité doit être annexé à votre DDT ou dossier de diagnostics techniques que vous présenterez à votre acheteur au moment de signer l’acte ou la promesse de vente. Cela dit, en cas d’absence d’avant-contrat, ce dernier doit être proposé au plus tard à la signature de l’acte de vente.
Petit conseil : pensez à toujours réaliser votre diagnostic électrique en amont de la transaction immobilière, dès lors que vous décidez de mettre votre bien en vente. Efficace et pratique, cette démarche vous permet de présenter un dossier valable à vos potentiels acquéreurs durant les visites techniques, mais également de corriger les éventuelles anomalies constatées. Retenez par ailleurs que l’omission du diagnostic immobilier est défavorable pour le vendeur en cas de survenue d’un problème après la vente.
À défaut de transparence du rapport de diagnostic électrique, ce dernier peut effectivement faire l’objet d’une poursuite judiciaire avec le motif : vice caché. L’acheteur peut par conséquent obtenir des dommages et intérêts en plus d’une révision du prix de vente voire l’annulation de la transaction.
Déroulement du diagnostic électrique
Le diagnostic électrique est une démarche encadrée par une norme de qualité stricte qui permet d’assurer la cohérence des rapports. Durant la visite d’une à deux heures réalisées sur place, plusieurs points seront analysés par le diagnostiqueur immobilier. Mais avant, notez qu’en tant que propriétaire, vous devez présenter le maximum de documents officiels possibles à votre intervenant.
À savoir le titre de propriété, le règlement de copropriété, les plans, les certificats de conformité des appareils électriques, etc. Les points de contrôle seront abordés en premier lieu pour analyser l’ensemble des installations électriques et de leurs états globaux. Ce n’est qu’une fois cette étape validée que le rapport de diagnostic électrique pourra être rédigé.